Riche d’une collection d’antiquités de première importance, le Musée Égyptien est un monde à lui seul. Le faste et l’or des pharaons y côtoient mobilier funéraire, momies, bijoux, vases ou jouets d’Égyptiens dont l’histoire n’a pas retenu le nom.

En 2002, Hosni Moubarak, alors président de la République d’Égypte, posait la première pierre du Grand Musée Égyptien, élément essentiel d’un ambitieux projet culturel autour du plateau de Gizeh. Implanté à 2 kilomètres des pyramides, il se veut très moderne et mettant en valeur les plus belles antiquités Égyptiennes.

Depuis la révolution de 2011, il a connu bien des retards. Peu à peu cependant, des pièces sont transférées du vieux au grand musée, ou acheminées depuis différents sites.

Sa date d’ouverture n’est pas encore officielle. Nous visiterons l’ancien ou le nouveau musée égyptien selon qu’ils sont ouverts ou non.

Situé en plein désert à 15 km au sud-est de Gizeh, Saqqarah est le plus vaste site archéologique d’Égypte. Il s’agit de l’immense nécropole de l’ancienne capitale du pays, Memphis, vieille de plus de trois mille cinq cents ans.

Ce bazar magnifique, le plus ancien du pays, a servi de modèle à tous les autres.

Les mosquées médiévales du Caire ne sont pas seulement des lieux de culte : elles sont autant d’endroits calmes où échapper au bruit de la ville. Sous les arcades paisibles et ombragées, de nombreux cairotes y viennent pour papoter tranquillement. Nous visiterons les mosquées Mohamed Ali et Ibn Touloun.

Une excursion d’une journée entière est prévue à Alexandrie qu’on atteint facilement par la grande route du delta. La deuxième ville du pays, fille d’Alexandre le Grand et de Cléopâtre, est encore auréolée de prestige : n’abritait-t-elle pas la plus importante bibliothèque de l’Antiquité où les plus grands savants étaient en résidence (Euclide, Eratosthène, Archimède, Claude Ptolémée…).

Ne possèdait-elle pas un phare si élevé qu’on le comptait au nombre des sept merveilles du monde ?
À l’époque romaine c’était même la deuxième ville de l’Empire. De cette période, Alexandrie conserve de nombreux vestiges qui témoignent de son importance comme plaque tournante du commerce entre l’Orient et le monde de la Méditerranée : la colonne de Pompée, le Serapeum ou les catacombes de Ash-Shuqqafa.

Cette position de carrefour entre les cultures, la ville l’a toujours préservée et de nombreuses communautés composées de français, grecs, italiens, juifs, arméniens, britanniques… vivant à Alexandrie jusqu’aux années cinquante, faisaient rayonner le nom de la ville bien au-delà du bassin de la Méditerranée.