Antarctique
USHUAÏA
USHUAÏA
11 jours
10 nuits
10 650€/pers.
de prévoir quelles seront précisément les escales puisque tout est conditionné par la météo
et les conditions de glace. Il n’y a pas un seul port avec un vrai quai. Seulement des mouillages où le navire jette l’ancre quand la rade est abritée. Une fois à terre, tous les débarquements de zodiac se font « les pieds dans l’eau », avec des bottes, rassurez-vous. C’est la glace et la météo qui font le programme et en Antarctique plus que partout ailleurs, ce sont elles qui commandent.
merveilles créées par la nature ou par les hommes.
Buenos Aires / Ushuaïa
En matinée, transfert vers l'aéroport de Buenos Aires pour notre vol intérieur vers Ushuaïa (environ 3h30)
Depuis le hublot de l’avion, l’évidence s’impose. En changeant d’hémisphère, nous changeons de perspective. Sur fond de montagnes grandioses, Ushuaïa, la ville du "bout du monde", vous accueille. Ici, c’est la nature qui emplit l’espace.
Après votre déjeuner, découvrez les paysages de la Terre de Feu, puis transfert en milieu d'après-midi vers le port d'Ushuaïa où Exploris One vous attend, amarré au pied de la ville . Son commandant et son équipage nous accueillent à bord pour une première nuit aux Antipodes. Le bout du monde inverse déjà nos perspectives : la ville est toute petite et l’horizon immense. Dès ce soir, nous naviguons dans le canal de Beagle, la route maritime la plus importante de la Terre de Feu – si l’on excepte le détroit de Magellan.
Programme à titre indicatif, suceptible de modification selon les horaires des vols.
Selon les conditions météo, nous avons deux jours – peut-être un peu moins – pour nous préparer à la grande rencontre, à la forte émotion que vous êtes venus chercher dans le Grand Sud.
Lors de réunions d’information et vos premières conférences, l’équipe d’expédition attise votre esprit d’exploration. Celui-ci est inséparable de la préservation de l’environnement, notre leitmotiv commun.
Aussi, en navigateurs conscients de notre impact sur le monde, mettons-nous à profit cette traversée pour nettoyer nos équipements de tout ce qui pourrait polluer les terres antarctiques lors de nos débarquements. Une fois assainis, gants et bonnet servent aussi à filer sur le pont pour admirer le ballet synchronisé des vagues et des oiseaux.
Damiers du Cap, pétrels géants et albatros sont du voyage. Leur vol infatigable donne le cap à notre route.
Le passage de Drake est un point de passage incontournable pour rejoindre le continent Antarctique. Ce passage, large d'environ 800 kilomètres, relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique.
En fin d'après midi, vous aperceverez déjà les premiers icebergs, annonciateurs de votre arrivée imminente sur le continent blanc.
Durant ces cinq jours pleins, Exploris One navigue de merveille en merveille. Les conditions de mer et la météo déterminent les décisions du commandant et du chef d’expédition quant à nos escales. Nous évoquons ici un programme possible, ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue. Elles proviennent évidemment de la mer, car nous ne sommes pas seuls à savoir combien les îles Brabant et Anvers sont un excellent rempart contre les rages de l’Océan austral : baleines à bosse et petits rorquals connaissent, eux aussi, la tranquillité du détroit de Gerlache. Là, nous nous régalons du spectacle majestueux de ces mammifères marins en train de se nourrir, à la fois gigantesques et délicats.
Un peu plus loin, une balade en zodiac nous permet de circuler au cœur de la banquise disloquée par le retour de l’été austral : nos guides naturalistes nous apprennent à lire les accidents de cette géométrie glacée et à distinguer les formes noires des cormorans à œil bleu sur la roche sombre des falaises.
Nous écoutons alternativement les craquements d’un impressionnant glacier et les glapissements des manchots papous construisant leur nid. Leur façon d’âprement se disputer le moindre caillou constitue une véritable leçon de voisinage… Et si un phoque (dans lequel, forts des briefings de nos naturalistes, nous savons désormais reconnaitre un Weddell) paresse sur un glaçon à portée d’objectif, notre exploration prend un air de conversation intime avec la faune sauvage.
Nos débarquements, aussi nombreux que possible, se font tous « pieds dans l’eau » et bien sûr pieds dans les bottes. Ils nous permettent d’accéder à des endroits reculés sans besoin de quai ou de ponton. Par exemple, à Port Charcot, il nous faut souvent slalomer en zodiac parmi les icebergs pour atteindre les rivages où hiverna la première expédition antarctique française (1905).
Parfois, les conditions de glace empêchent de « faire tomber les zodiacs », aussi c’est à bord du navire lui-même que nous entreprenons la remontée du chenal Lemaire. Un moment de haute intensité que le commandant et les officiers partagent en nous ouvrant la passerelle. Voir les « bourguignons » (glaçons de la taille d’un tonneau de bourgogne) plonger et céder sous la proue d’Exploris One est une expérience rare, digne de l’audace des marins d’autrefois.
Tout aussi héroïques nous paraissent les chercheurs britanniques de la base de Port Lockroy, qui passent tout l’été austral en plein cœur de la Péninsule. Ils nous accueillent dans la seule boutique à des milliers de kilomètres à la ronde, d’où ils se chargent d’envoyer vos cartes postales depuis la poste la plus au sud du monde. Passant quelques heures avec nous à bord d’Exploris One, ils témoignent du quotidien de leur « estivage » sous un soleil qui ne se couche jamais vraiment.
L’île Cuverville pourrait faire office de dernière escale en Péninsule avant de partir pour l’archipel des Shetlands. Depuis le sommet de sa colline, un panorama époustouflant s’ouvre sur le détroit de Gerlache. Mais rien n’est certain quant à nos escales, tous les écarts à la route prévue sont permis – et bienvenus !
Exploris One met déjà cap au nord, vers la civilisation. Nous retrouvons l’empreinte de celle-ci par exemple à l’île Deception, en l’espèce de l’ancienne station baleinière de Whalers Bay. De loin, ses vestiges impressionnent : fours pour faire fondre la graisse de baleine, maisons de bois pour les ouvriers, cimetière des péris en mer au cours de cette dangereuse industrie. L’Antarctique en a désormais terminé avec cette époque de massacres, autant dommageable pour la vie des hommes que pour la survie des espèces. Reste la poésie des ruines. À la sortie de la Caldeira, une colonie de manchots à jugulaire a élu domicile. Voilà qui complète le panorama animalier de notre croisière.
Selon la météo, l’équipe d’expédition propose une randonnée sur les hauteurs de l’île pour, quelques heures encore, faire corps avec cette nature intouchée.
Exploris One se lance de nouveau dans le passage de Drake. En repassant la convergence antarctique, cette ligne au-delà de laquelle la température des eaux remonte, nous quittons l’Océan austral pour l’Atlantique Sud. Nous entrons dans l’univers des 50e hurlants et des 40e rugissants. Parfois, tous les « fauves » sont domptés et la traversée se révèle un doux retour à la réalité.
Dernières conférences données par nos naturalistes, derniers échanges, de photos, d’adresses, de contacts… Pour que la fin du trajet ne soit pas la fin du voyage.
Débarquement en matinée.
Transfert vers l’aéroport pour le vol intérieur vers Buenos Aires.
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